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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 17:04

Cap Ferret le 14/08/2013

NOUVEAU LIVRE « TRICOLORE »

Avant-propos

Dans le Livre Tricolore publié le 20/06/2013, nous nous somment posé les questions suivantes :

- les trois forces armées opéront-elles toujours en interarmées ou bien opéront-elles chacune dans son domaine spécifque ?

Par exemple l’ Armée de terre pour les engagements terrestres étant assistée pa r l’Armée de l’Air pour ses tansports et ses appuis en opérations.

Par exemple la Marine pour les engagements en mer et la sécurité des transports maritimes.

- les condtions des conflits ont changées pour devenir de ce qu’elles étaint jusqqu’ici er qualifiées de classiques telles qu’elles dans les anciens conflits pour devenir spécifiques de nouveaux conflits actuels.

1- Du Concept de Dissuasion Nucléaire en 2020

Ce concept avait jusqu’ici servi de base à l’organisation des Forces Armées des 5 +1 grandes puissances (Chine, USA, Grande-Bretagne, France, Russie et Allemagne). Ce concept était basé sur la crainte de l’armement nucléaire de l’Iran.

Ce dernier ayant rappelé qu’il se limiterait à son utilisatiion pacifique, il n’y a donc plus de considérer cette menace dans la conception des Forces Armées.

2- Des forces spéciales en 2020

. des forces spéciales adaptéesaux besoins accrus de réaction dans l’urgence,

. une chaine de commandement direct renforcée,

. des effectifs renforcés,

. un parc de 15 ’hélicoptères CARACAL sous le commandement direct .

3- Des Forces Armées Classiques en 2020

On ne traitera dans ce paragraphe que de la nature des unités opérationnelles et de leurs missions, les matériels et leurs équipements devraient en découler.

3-1 De l’Armée de terre en 2020

Ses principales missions seront :

- la lutte contre le terrorisme,

- le maintien de l’ordre dans les pays d’Afrique et autres, issus des anciennes colonies,

- participer au maintien de l’ordre à l’intérieur du pays lui-même.

Pour ce faire l’armée de terre sera organisée en 3 niveaux dont le dernier sera constitué par les « Brigades » qui auront pour fonctions de coordonner les moyens d’action fournis par les régiments en les groupant autour d’une mission.

Il existera les 7 brigades opérationnelles suivantes constituées par les forces terrestres qui seront en 2020 de :

- 66 000 hommes projetables articulés en 7 brigades interarmes avec unités d’appui et de soutien opérationnel,

- d’un renfort jusqu’à 10 000 hommes des équipes de sécurité intérieure et civile,

- 2 brigades adaptées à l’entrée en premier d’un adversaire équipé en moyens lourds soit 200 chars Leclerc, 630 VBCI et 13 LRU,

- 3 brigades multi-rôles destinées à la gestion de crises avec 236 chars médians AMX 10RC, 2 190 VAB, 92 VBMR, 77 Canons Caesar,

- 2 brigades légères capable d’intervenr rapidement dans des cas difficiles,

- Les équipements communs seront de18 552 équipements FELIN, 175 postes de tirs missiles terrestres ,

- à ces unités d’infanterie seront joints des Hélicoptères comprenant: 140 héilicos d’attaque et de reconnaissance, 115 hélicos de manœuvre,

- unités d’appui et de soutien opérationnel : une brigade logistique avec 378 camions PPT, une brigade de renseignements avec drones tactiques, une brigade de transmission et d’appui au commadement

3-2 De la Marine en 2020

Ses principales missions seront :

- la lutte contre la piraterie ,

- participation au maintien de l’ordre dans les pays d’Afrique et autres, issus des anciennes colonies,

- participer au maintien de l’ordre le long des frontières du pays lui-même.

Pour ce faire la Marine sera organisée des façons suivantes :

3-2-1Les forces navales en 2020 seront composées de

- Forces sous-marines : 6 SNA,

- Forces lourdes de surface : 1 PA nucléaire avec groupe aérien, 5 FREMM, 4 Frégates de DA, 2 Frégates anti-sous-marines, et missiles MdCN, ASTER, Torpill

- Forces légères : 5 frégates lègères furtives,

- Forces de survellance des espaces maritimes : 6 frégates de surveillance, 10 chasseurs de mine tripartites, 3 batiments multi missions, 7 avisos , A69, 16 avions de surveillance maritime dont 12 Falcon et 4 ATL2,

- Forces communes : 3 BPC, 4 pétrolliers ravitailleurs, 18 ATL2, 24 hélicos embarqués NFH, 40 hélicos légers.

- Des forces spéciales pour lutter contre la piraterie, 6 Commandos Marine

3- 3 Les forces aériennes en 2020

3-3-1 Aviation de combat : 215 Rafale Air et Marine armés de misilles air-air,

3-3-2 Aviation de protection du territoire et de gestion de crise : Mirages 2000 5 et 2000 D,

3-3-3 Aviation de transport et d’aéromobilité : 14 avions ravitailleurs KC135, 4 avions de transport srtatégique,

3-3-4 Aviation de projection aériènne tactique : 43 avions de transport dont 15 A 400 M et 14 C 160,

3-3-5 Hélicos Puma et SuperPuma, 40 Fennec.

Ses principales missions seront :

- la lutte contre le terrorisme aérien ,

- la participation au maintien de l’ordre dans les pays d’Afrique et autres, issus des anciennes colonies,

- la participation à la défense aérienne du territoire national et des pays d’Afrique du Nord et subsahariennes.

- assurer le transport et l’appui des unités de l’Armée de Terre.

Pour ce faire l’Armée de l’Air sera organisée de la façon suivante :

- des groupes de chasse et d’appui,

- des groupes de transport.

Les groupes de chasse seront principalement des types d’avions suivants : Rafale et Mirage.

Les groupes d’appui seront princialement constitués de aéronefs suivants :

- 6 drones de l’escadron « Belfort »,

- héicoptères Puma et Superpuma.

Les groupes de transports seron constitués des aéronefs suivants : A 400M, C 130 Hecules, C 160 Transall.

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 17:47

Avant-propos

Dans le livre Tricolore publié le 20/06/2013, nous nous sommes posés les questions suivantes :

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 17:18

Avant-propos

Dans le Livre Tricolore publié le 20/08/2013, nous nous avions posé les questions suivantes :

- les trois forces armées opèreront-elles toujours en interarmées ou bien opèreront-elle chacune dans son domaine spécifique ?

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 13:36

Paris le 20 Juin 2013

 

 

 

 

 

UN LIVRE TRICOLORE

 

 

Avant-Propos :

 

Cette suite d’articles tient compte des remarques de l’Amiral Jourdier dans son E-Mail du 07/06/2013, les autres membres du « Think Tank «  s’étant abstenus de remarques. Cependant il faut être conscient qu’il était difficile d’une part d’imaginer ce que deviendront les conflits à l’avenir et d’autre part comment y seront préparées les Forces Armées françaises dans les années à venir ?

 

- Seront-t-elles toujours trois opérant en interarmées ou bien ne devenant que deux opérant chacune dans son domaine spécifique ? Par exemple l’armée de terre pour les engagements terrestres étant assistée par l’armée de l’air pour ses transports et son appui ? Par exemple la Marine pour les engagements en mer et la sécurité des communications maritimes.

- Les conditions de conflits vont probablement complètement changer par rapport à ce qu’elles étaient jusqu’ici que l’on pourrait qualifier de « classiques ». Ces changements pourraient relever des situations.

 

 

 

1- POURQUOI UN NOUVEAU LIVRE SUR LA DEFENSE

 

Le précédent livre sur la Défense et la Sécurité nationale avait été initié par le Président Sarkozy et avait fait l’objet du travail d’une commission particulière qui a remis sont travail au début de 2013.

Ce nouveau Livre Blanc le Livre « Tricolore » est publié cinq années après le précédent. Sa première version, écrite sous l’égide des autorités du Ministère de la Défense n’ayant pas plu à la plupart des officiers anciens du « Think Tank » et de ceux qui s’y étaient rajoutés en provenance des « Sentinelles de l’Agora », ceux-ci ont décidé d’entreprendre eux-mêmes une version leur convenant.

La première version ayant été rédigée par des officiers en activité, il paraissait difficile de leur faire rédiger un texte qui n’aurait pas l’aval de leurs autorités directes.

Ces rédacteurs, officiers anciens et donc à la retraite en ont profité pour simplifier le texte en éliminant ce qui n’apportait rien aux capacités opérationnelles de chacune des trois armées comme l’a démontré l’Opération « Serval ».

Ainsi ont été supprimées les considérations du texte « Défense et Sécurité Nationale 2013 » concernant :

- La France dans le nouveau paysage stratégique,

- Les fondements de la stratégie de défense et de sécurité nationale,

- L’état du monde,

- les priorités stratégiques.

 

 

2- NOUVEAU PROJET DE LIVRE SUR LA DEFENSE : «  LE LIVRE TRICOLORE »

 

Les rédacteurs auraient pu tout simplement reprendre un schéma du genre du texte original qui aurait été le suivant :

 

« Introduction : pourquoi un nouveau Livre blanc ou plutôt un Livre Tricolore?

Chapitre 1- La France dans le nouveau paysage stratégique, puissance européenne au rayonnement global.

Chapitre 2- Les fondements de la stratégie de défense et de sécurité nationale en vue de préserver notre indépendance et notre souveraineté dans le but d’assurer la légitimité nationale et internationale de nos actions.

Chapitre 3- Décrire l’état du monde avec ses menaces, ses risques normaux et ceux amplifiés par la mondialisation.

Chapitre 4- Les priorités stratégiques : protéger le territoire national, les ressortissants français, garantir les fonctions essentielles de la Nation ; Participer à la sécurité de l’Europe et de l’espace nord - atlantique ; Participer à la stabilité du Proche-Orient et du Golfe Arabo-Persique.

Chapitre 5 - L’engagement de la France dans l’Alliance Atlantique et dans l’Union européenne.

Chapitre 6 - La mise en œuvre de la stratégie : connaissance et anticipation, protection, prévention et intervention, aucune dissuasion nucléaire.

Chapitre 7 - Les moyens de la stratégie : un contrat opérationnel et un modèle pour chacune des trois armées, adapté au nouveau contexte en particulier la lutte contre le terrorisme et la piraterie. Une conclusion récapitulative. »

 

Pour éviter des travaux du type « Ecole de Guerre » les rédacteurs ont préféré se consacrer essentiellement aux moyens de cette stratégie : en définissant des contrats opérationnels et des modèles pour chacune des trois armées et adaptés au nouveau contexte. En particulier la lutte contre le terrorisme et la piraterie.

 

 

QUELLES MISSIONS

 

POURRONT DESORMAIS ASSUMER 

 

LES FORCES ARMEES FRANCAISES ?

 

Première partie

 

 

DE L’INTERARMEES ET DE LA DISSUASION NUCLEAIRE

 

 

1- ORIGINE DU CONCEPT DE DISSUASION NUCLEAIRE

 

A l’origine seuls les USA et l’URSS voulaient se dissuader réciproquement d’engager un conflit et comme ils possédaient chacun « la bombe atomique » ils ont imaginé qu’en menaçant l’autre de destruction totale par son emploi.

Ils ont ainsi gelé pour de nombreuses années les possibilités de conflits classiques chaque adversaire ne voulant pas risquer la destruction totale.

 

Les autres nations mesurant l’importance que pouvait avoir la « bombe » pour limiter les possibilités de conflit se sont empressées d’adopter ce concept visant à dissuader un adversaire d’engager un conflit. Après le Royaume Uni c’est la France qui, avec le Général de Gaulle appuyant la création du Commissariat à l’énergie atomique, a utilisé ce concept dit «  de la Dissuasion.

 

Ce concept a jusqu’ici servi de base aux doctrines de défense nationale des pays de l’Alliance Atlantique et à l’URSS puisque c’étaient les seuls pays susceptible d’avoir une industrie nucléaire au regard non seulement de la technique mais aussi des moyens financiers à mobiliser.

 

2- EVOLUTION DU CONCEPT DE DISSUASION NUCLEAIRE

 

Très récemment l’iranien Ali Akbar Velayati, candidat à l’élection présidentielle de l’Iran s’est exprimé sur ce sujet avec l’accord du guide suprême Ali Khamenei pour rassurer la communauté internationale sur la nature pacifique du programme nucléaire iranien.

En effet ce dossier nucléaire empoisonne depuis 10 ans les relations entre l’Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, USA, Grande-Bretagne, France, Russie, et Allemagne) soupçonnant Téhéran, malgré ses démentis, de chercher à fabriquer la bombe atomique sous couvert d’un programme civil.

Pour tenter de clore la querelle l’ayatollah Khamenei a affirmé en Février, ce qu’il répète depuis des années, que l’arme nucléaire est interdite par l’islam ce qui serait un décret religieux.

M Velayati a cependant rappelé le droit de l’Iran à l’utilisation pacifique de l’énergie atomique dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire.

 

 

3- CONCLUSION

 

Il est très probable que ces discussions amèneront la France à arrêter ses développements dans les armes nucléaires mais que par contre elle le continuera dans les domaines de l’énergie c’est à dire pour la propulsion des sous-marins.

 

 

Deuxième partie

 

Des Forces Armées « Terre »

 

 

1- ORIGINE DES INFORMATIONS PRESENTEES

 

Ceux-ci proviennent de la lecture d’un journal publiant l’article intitulé « L’armée française au régime de rigueur » avec comme sous-titre « Le livre blanc de la défense maintient des ambitions élevées, mais rogne les moyens. Mission impossible ?

 

2- ORNANISATION DE L’ARMEE DE TERRE

 

L’Armée de Terre aura pour principale mission le maintien de la stabilité dans la Nation et dans les pays d’Afrique créés à partir de nos anciennes colonies.

 

Pour ce faire elle est organisée en 3 niveaux, dont le dernier est constitué par les Brigades qui ont pour fonctions de coordonner les moyens d’action fournis par les Régiments en les groupant autour d’un métier.

 

Il existerait actuellement 7 Brigades opérationnelle qui seraient les suivantes et devraient être maintenues :

- 1 brigades blindée,

- 1 brigade mécanisées,

- 2 brigades légères blindées,

- 1 brigade parachutiste,

- 1 brigade de forces spéciales,

- 1 brigade de transmission et de commandement

 

Les autres brigades, dont les vocations opérationnelles n’apparaissent pas d’une façon évidente dans la nouvelle conjoncture opérationnelle, seraient supprimées.

 

3- MATERIELS ET EQUIPEMENTS ACTUELLEMENT ENVISAGEABLES POUR 2019

 

3-1 Matériels

 

Le projet « Scorpion » devrait être révisé à la baisse en ne gardant en production et livraison que les matériels er équipements suivants :

- Armement individuel et collectif : principalement celui des forces spéciales,

- Véhicules : ceux des forces spéciales avec en plus des VBL,

- Chars : ERC 90 Sagaie et des AMX 10 RC,

- Artillerie : Lance roquettes multiple (LRM), Camion CAESAR, Canon 155 AUF-1,

- Hélicoptères et avions : Hélicoptère Tigre, EC 725 - CARACAL, Fennec AS 555 rénové, Cougar AS 532, Gazelle canon SA 341, Gazelle mistral SA 342 L1, Gazelle viviane SA 342 M1, L'hélicoptère NH90 TTH, Puma SA 330

- Génie : Mini Robot du Génie, Souvim2, Station légère de production d’eau potable, Pont flottant motorisé, Engin Blindé du Génie, Engin de Franchissement de l’Avant,

- Systèmes d’information et de commandement des Forces (SICF).

 

3-2 Equipements

 

- Systèmes d’information et de communication : DCS 500 qui est un terminal chiffrant voix et données permettant l'accès au réseau téléphonique analogique (normes V22bis et V32), au réseau téléphonique numérique (normes V24 et V28), et ...

-SDTI - Système de drone tactique intérimaire remplace le système CRECERELLE et précède la mise en place du drone multi-capteurs et multi-missions (MCMM) moyen d'observation destiné a collecter des informations, de jour comme de nuit, en temps réel sur une profondeur d'une dizaine de kilomètres ...

HORIZON Installé sur un hélicoptère Cougar, le système Horizon a pour objectif de fournir des informations sur les flux adverses de véhicules ou d'hélicoptères évoluant à basse altitude.

EMILIE Ensemble mobile d'interception et de localisation informatisé des émissions HF. Il permet le recueil de renseignements d'

 

 

Troisième partie

 

Des Forces Armées « Marine »

 

1- ORIGINE DES INFORMATIONS PRESENTEES

 

Ces informations proviennent de la lecture d’un journal publiant l’article intitulé « L’armée française au régime de vigueur » avec comme sous-titre « Le livre blanc de la défense maintient des ambitions élevées, mais rogne les moyens. Mission impossible ?

 

2- MISSIONS NOUVELLES DE LA MARINE

 

La Marine se consacrera essentiellement à la sécurité des voies de communications maritimes et pour ce faire elle luttera contre la piraterie.

 

3- FORCES DE SURFACE ET AERONAVALES ADAPTEES

 

- 1 Porte-avions ou - 3 bâtiments de projection et de commandement,

- 10 Frégates de premier rang,

- 6 Frégates de surveillance,

- 50 Patrouilleurs du type « L’Adroit »,

- Avions de surveillance : 23 F

- Bréguets Atlantique 2,

- Hélicoptères : 16 Lynx pour les Frégates, 2 Dauphin pour le PA

 

4 - FORCES SOUS-MARINES ADAPTEES

 

- 2 SNLE, ce nombre apparaît suffisant compte tenu d’une par des déclarations iraniennes et d’autre part du nombre de SNLE russes et des prévisions de patrouilles

 

- 6 SNA, ce nombre paraît suffisant car ce type de sous-marins est adapté à l’attaque des forces de surface.

 

5- FORCES SPECIALES

 

 -6 Commandos - marine, destinés à l’armement des annexes des navires légers dans la lutte contre la piraterie.

 

 

 

Quatrième partie

 

Forces Armées « Air »

 

1- ORIGINE DES INFORMATIONS PRESENTEES

 

Ces informations proviennent de la lecture d’un journal publiant l’article intitulé « L’armée française au régime de vigueur » avec comme sous-titre « Le livre blanc de la défense maintient des ambitions élevées, mais rogne les moyens. Mission impossible ?

 

2- COMPOSITION POSSIBLE DE L’ARMEE DE L’AIR

 

2-1 Groupes de « Chasse ».

Ces groupes appartiennent à La brigade aérienne de l'aviation de chasse (BAAC) est responsable de tous les avions de combat conventionnels de défense aérienne, d'assaut et de reconnaissance (Rafale, Mirage F1 CR, Mirage F1 CT, Mirage 2000 C, Mirage 2000 D,

Mirage 2000-5 F).

2-2 La brigade aérienne d'appui et de projection (BAAP) est responsable de tous les aéronefs de transport et de liaison (avions et hélicoptères : principalement les A400M, les Transall C160, les Hercule C130, Casa CN235, A310, A340, A319, Falcon 900, Super Puma, Puma, Fennec, Caracal …),

2-3 La brigade aérienne de contrôle de l'espace (BACE) est responsable des moyens aériens (E-3F) et terrestres de surveillance de l'espace aérien (radars implantés au sol, réseaux de communication).

2-4 Transport des unités de l’Armée de Terre par 6 escadrons de transport,

2-5 Hélicoptères, tous les hélicoptères de l’Armée l’Air seraient versées à l’ALAT à part ceux destinés à ses servitudes propres,

2-6 Drones, 1 Escadron de drones 01.033 « Belfort », à la Base aérienne 709 Cognac,

2-7 Commandement : 1 Escadron de détection et de commandement aéroporté.

 

3- AVIATION DE TRANSPORT

 

Elle sera principalement constituée  des types d’avions suivants :     

- A400M Atlas : En présence des armées de l’air des sept pays participants au programme A400M (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique, Luxembourg), le nouvel avion sera baptisé "Atlas". L’armée de l’air française sera représentée par le général Guillaume Gelée, commandant des forces aériennes.

Le contrat de programme A400M, signé le 27 mai 2003, lie ces sept nations dans le cadre du développement et de la production d’un appareil de transport aérien militaire qui viendra remplacer les Transall et Hercules en service dans ces pays.

Les armées françaises seront les premières à recevoir ce nouvel appareil. Il rejoindra immédiatement la base aérienne d’Orléans au sein de la MEST (Multinational Entry into Service Team) pour débuter sa phase d’expérimentation et très rapidement entrer en service au profit des forces.

- C-130 Hercules : Avion de transport tactique logistique et de fret, il est également utilisé par les opérations spéciales. Il transporte jusqu'à 20 tonnes de matériel ou 120 passagers. Autonomie en distance 7000 km.

- C-160 Transall : Avion de transport tactique logistique et de fret, il a une capacité de ravitaillement en vol au profit des chasseurs ou d'un autre C-160. Il transporte jusqu'à 16 tonnes de matériel ou 89 passagers. Autonomie en distance : 4400 km.

- Casa CN235/200 : Avion de transport tactique logistique et de fret, il transporte 3 à 5 tonnes de matériel ou 40 passagers. Autonomie en distance : 3500 km.

- Falcon : Avion de transport léger, le FALCON transporte 13 passagers. Autonomie en distance : 6500 km.

 

 

POST SCRIPTUM

 

Ce document sera probablement le dernier publié dans ce « Blog » animé par l’Amiral Estienne, celui-ci étant maintenant trop vieux pour poursuivre une telle occupation

 

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 14:35

Paris le 15/05/2013

 

 

DE LA PARTICIPATION FRANCAISE A L’OTAN

 

 

Deuxième partie

 

Articles suivants exposant l’affaire

 

 

 

4- DU RAPPORT « VEDRINE »

 

Cet article, rédigé par  un Capitaine de Vaisseau à la retraite de la promo EN 56, a permis à cet officier de considérer que ce rapport rédigé par une personne de culture diplomatique pouvait apporter des contributions intéressantes aux articles rédigés pour la plupart par des Officiers de Marine soit ayant quitté l’activité depuis longtemps, soit encore en activité.

 

Dans son premier paragraphe l’auteur présente les recommandations du rapport et indique que ce document rappelle d’abord l’historique des relations de la France avec l’Alliance et plus particulièrement avec l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Cet historique est fait dans les quatre domaines suivants :

- de l’influence de ses membres dans l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord,

- des conséquences économiques et budgétaires pour ses membres,

- des effets diplomatiques,

- des effets sur l’Europe de la défense.

 

Il note que ces différentes recommandations sont précédées d’un état des lieux en 2012 et concernent  d’une part de l’Alliance elle-même, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et l’Europe de la Défense et d’autre part le partenariat avec le Royaume Uni et les ambigüités allemandes.

 

Dans son deuxième paragraphe l’auteur présente des éléments conclusifs, d’ailleurs difficiles à évaluer et dont les effets sont encore incertains au bout de trois ans. Ces effets peuvent être catalogués comme suit :

- une présence accrue,

- une certaine influence,

- un surcoût moins important que prévu,

- des occasions économiques ou industrielles liées à ce retour,

- des problèmes récurrents sur la stratégie de l’Alliance, son rôle et ses modes d’intervention.

 

Dans son troisième paragraphe le document dresse un état des lieux de l’Alliance, de l’OTAN et de l’Europe de la Défense. Dans cette partie du rapport l’auteur indique qu’elle mérite d’être lue dans sa totalité car elle contient des éléments lapidaires concernant l’Europe de la Défense qui peuvent se résumer comme suit : au total et mis à part quelques actions ou coopérations, le bilan est maigre.

En effet aucun pays d’Europe n’a rejoint la conception française d’une Europe de la défense, même redéfinie avec plus de réalisme et de pragmatisme.

 

Dans son quatrième paragraphe l’auteur présente des recommandations  pour continuer la constitution d’une Europe de la défense. En France elle doit être conçue de façon synthétique et menée ensuite en fonction des caractéristiques de l’Union européenne, de , l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et des coopérations possibles.

Dans son cinquième paragraphe l’auteur présente une certaine vision française pour l’avenir qui peut s’exprimer comme suit : dans tous les cas la France devra garder une capacité propre d’analyse et de prévision pour inspirer son action et sa politique au sein de l’Union, de l’Alliance et ceci avec les Européens.

 

5- DE L’OTAN ET DE L’EUROPE DE LA  DEFENSE : UNE AMBIGUITE FRANCAISE ?

 

Cet article, rédigé par un Capitaine de Corvette de la promo EN 95, présente des réflexions sur ces sujets.

 

Sa première réflexion est : « Pourquoi faut-il une organisation de défense européenne ? »

Dans cette réflexion l’auteur constate qu’avec l’Alliance atlantique et la construction européenne  -la France appartient au monde occidental qui a appris à gérer ses différents autrement que par la guerre.

Comme les menaces sont en effet extérieures au continent, il faut désormais raisonner sur ce thème. Si la France est bien protégée sur son flan « Est » par un glacis européen, elle l’est beaucoup moins sur son flan « Sud ». L’alliance atlantique permettant un certain équilibre dans tous les domaines avec les puissances voisines en particulier la puissance russe.

Les menaces venant du « Sud » sont de toute autre nature que les menaces dites conventionnelles : c’est le terrorisme sur la terre, c’est la piraterie sur la mer.

Si les nations occidentales ont été marquées ces cinquante dernières années par la prolifération nucléaire, elles seront dorénavant marquées par la prolifération des missiles balistiques pouvant délivrer les charges nucléaires.   

 

Sa deuxième  réflexion est : « On ne fait pas une alliance seul ! »

Face aux enjeux sécuritaires l’OTAN était déjà une réponse. N’arrivant pas à l’influencer pour mieux prendre en compte les intérêts de la France et de l’Europe, une certaine tendance s’était manifestée, en particulier en France, de sortir du commandement intégré.

Comme l’OTAN était l’instrument d’une alliance, il convenait d’abord d’examiner les positions des partenaires. D’un côté les Etats-Unis d’Amérique sont particulièrement attachés à l’alliance qui constitue pour eux une communauté d’intérêts et de valeurs de premier plan. Ensuite les autres Etats européens, dont on pourrait dire que pour minimiser leurs budgets militaires, font reposer leur sécurité sur l’OTAN et la puissance américaine. Cependant y  font exception la France et le Royaume Uni qui ont maintenu des budgets militaires.

 

Sa troisième réflexion est : « L’OTAN, fédérateur de coalitions »

L’auteur note que celle-ci se présente non pas comme une armée supplétive  de celle des Etats-Unis mais davantage comme une administration militaire travaillant au profit de l’Alliance atlantique, elle-même vue comme un club d’Etats partageant des valeurs communes.

 

Sa quatrième réflexion est : « L’Europe puissance ? » 

L’auteur présente la question fondamentale qui est de savoir si une Europe « puissance » peut exister et prendre le relais de la France en déclin relatif au XXI ème siècle ?

L’ambiguïté provient du fait que la France est à la fois promotrice de cette idée mais réticente à la voir naître car elle apporterait des limites à sa souveraineté.

Beaucoup  d’Européens pensant qu’il n’est nécessaire d’être une puissance militaire pour avoir une influence dans le monde, de cette divergence de vue sur la puissance naitra la difficulté à faire émerger une Europe-puissance.

 

6-CONCLUSIONS

 

On doit d’abord constater apparaît que le rédacteur en chef de la revue a placé le bon article en tête des sujets traités.

Le deuxième article est réponse aux préoccupations de la plupart des lecteurs de ce blog. Par contre le troisième article montre que son auteur croit toujours aux bienfaits de l’OTAN et la nécessité de son maintien.

Par contre les quatrième et cinquième articles, bien qu’intéressants pour connaître la vision des jeunes générations sur ces vieux sujets, n’apporte pas d’opinions arrêtées.

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 14:27

Paris le 1er Mai 2013

 

 

 

DE LA PARTICIPATION FRANCAISE A L’OTAN

 

 

Première partie

 

Premiers articles exposant l’affaire

 

 

 

1- COMMENTAIRES SUR LE PREMIER ARTICLE INTITULE DU « LIVRE BLANC DE LA DEFENSE ET DE LA SECURITE NATIONALE

 

Le numéro 319 de « La Baille », revue des Anciens de l’Ecole Navale et ayant pour thème principal l’OTAN, commence par un article d’un officier de la promo 1956.

 

Cet article analyse d’abord les tendances stratégiques pour que la France dispose d’un outil militaire lui permettant d’agir seule. L’auteur définit alors les quatre dispositions suivantes :

- la première est que la puissance se pense et s’exerce sur des conceptions du temps différentes,

- la deuxième est que l’autonomie stratégique d’un pays se compose de deux volets : d’une part un volet lui permettant de disposer d’un outil militaire lui permettant d’agir seul, d’autre part un volet disposer diplomatique permettant de ne pas rester seul,

- la troisième consisterait à ce que ce concept de puissance  soit constitué  essentiellement des trois capacités suivantes « faire », « faire faire » et « empêcher de faire »,

- la quatrième consiste à ce que les catégories de pensée stratégique puissent évoluer avec celles de la scène mondiale.

 

Cet article se poursuit par la question suivante : La France a-t-elle vocation à être une puissance mondiale ou régionale ?

L’auteur y répond en indiquant que les menaces et les engagements français sont actuellement principalement régionaux. Il en est ainsi de la sécurisation de nos approvisionnements en matières premières, de la protection de notre espace maritime et des flux immatériels vulnérables à la cybercriminalité.

 

L’auteur aborde ensuite les logiques en matière de capacités militaires qu’il analyse de la manière suivante :

- concernant la dissuasion, l’auteur se pose des questions sur les têtes des missiles et la construction d’autres SNLE,

- concernant la fonction « connaissance et anticipation » l’auteur se pose la question de mutualisation avec nos partenaires,

- concernant la fonction « intervention » l’auteur constate qu’elle souffre de différentes lacunes !

 

Enfin l’auteur se pose la question la plus sensible du but du futur Livre Blanc qui devrait être la suivante ; « Plutôt que de chercher à saupoudrer les réductions budgétaires, il vaut mieux garder une capacité entière et intacte.

 

2- COMMENTAIRES SUR LE DEUXIEME ARTICLE INTITULE « IL FAUT DISSOUDRE L’OTAN »

 

Cet article, rédigé par un Amiral en deuxième section de la promo EN 49, était à l’origine destiné à être publié par la Revue de la Défense nationale.

 

L’auteur rappelle dans le premier paragraphe les origines et les buts de « L’Alliance atlantique » qui était à l’origine une alliance défensive fondée le 4 avril 1949 par le traité de l’Atlantique Nord. Créée pour développer la capacité de résister à toute attaque armée, elle a étendue sa mission à la prévention et la gestion des crises susceptibles de porter atteinte à la sécurité européenne.

Son point primordial est la solidarité entre ses membres en cas d’agression et va être la soudure entre le bloc des 28 nations européennes derrière les Etats-Unis entrainant lune certaine vassalisation de ces dernières vis à vis des USA

 

Dans un deuxième paragraphe l’auteur décrit ce qu’est « l’organisation militaire intégrée ».

Comme à l’origine cette alliance avait pour but de protéger l’Europe d’une attaque du bloc soviétique, les Européens furent heureux de  bénéficier  du « parapluie » américain qui ainsi permit aux Etats-Unis de dominer l’organisation militaire.

La tentative du Gal de Gaulle de vouloir secouer cette tutelle par d’une part la création d’une force nucléaire autonome et d’autre part en se retirant de son commandement militaire intégré n’aboutit qu’au changement du siège de l’alliance, de Paris pour Bruxelles.

L’auteur pense que cette organisation militaire intégrée ne nous sert plus à rien mais par contre elle paralyse la défense des pays de l’Europe et nous entraine dans des affaires ou nous n’avons rien à faire.

En accord avec l’auteur un journaliste du « Monde » a commis le 27/04/2013 un article analysant « la crise d’identité de l’OTAN ».

 

Dans un troisième paragraphe l’auteur rappelle les diverses opérations de l’Alliance. Après la chute du mur de Berlin le 9/11/1989 marquant symboliquement la fin de la guerre froide par la victoire sans combat de l’Alliance Atlantique sur l’Union Soviétique, on aurait pu penser que cette alliance essentiellement défensive aurait disparue.

En fait les partenaires ayant pris goût pour les opérations en commun, de défensive cette alliance est devenue une alliance politique dont les objectifs furent principalement définis par les Etats-Unis. C’est ainsi que l’alliance s’engagea dans les opérations suivantes : Irak, Kosovo, Afghanistan, Lybie.

 

Dans un quatrième paragraphe l’auteur montre que l’Alliance impose des choix d ‘équipements. En effet les Etats-Unis dominant l’alliance, celle-ci fonctionne aux normes de ce pays ainsi qu’avec ses méthodes de combat.

 

Dans un cinquième paragraphe l’auteur conclut qu’il faut organiser « La Défense Européenne ». Pour ce faire il indique d’abord les tâches communes pouvant être assumées dés maintenant telles la police de l’espace aérien, la surveillance des frontières maritimes, ainsi que la mutualisation de certains moyens tels par exemple les satellites de transmission et de surveillance.

 

Pour conclure l’auteur, constatant que les Etats-Unis se dégageant de l’Europe, se pose la question du maintien de la France dans l’Alliance Atlantique

 

3- COMMENTAIRES SUR LE TROISIEME ARTICLE INTITULE « SURTOUT PAS ! REPONSE A L’AUTEUR DU DEUXIEME ARTICLE »

 

Cet article, rédigé par un Amiral en deuxième section de la promo EN 64 et de plus rédacteur en chef de la revue « La Baille » publiant certains articles sur le sujet qui seront également commentés par la suite.

Dans un premier paragraphe l’auteur signale que l’idée de l’asservissement de l’Europe aux Etats-Unis n’est pas nouvelle car pendant la guerre froide elle a été ressassée par le Bloc soviétique.

L’auteur donne trois séries de raisons à cet asservissement :

- la première résulterait de l’importance du potentiel économique des Etats-Unis vis à vis de celui de l’Europe,

- la deuxième relèverait de la prépondérance des méthodes de combat et des normes de armes et équipements des Etats-Unis sur celles de l’Europe,

- la troisième relèverait des gènes que porterait l’existence de l’Alliance à la construction d’une défense européenne indépendante.

 

Pour conclure l’auteur pense que c’est là un mauvais procès de dire que le projet d’Europe de la Défense ne se réalise pas à cause d’une certaine hostilité des Etats-Unis mais en fait c’est essentiellement à cause du désintérêt des pays européens concernés.

 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 15:06

Paris le 27/04/2013

 

LES FORCES ARMEES ACTUELLES SONT-ELLES

 

ADAPTEES

 

 AUX FORMES D’OPERATIONS ENGENDREES

 

PAR LE TERRORISME ET LA PIRATERIE.

 

Deuxième partie

 

1- A QUELLES FORMES DE CONFLITS ETAIENT-ELLLES ADAPTEES ?

 

Les Forces Armées actuelles ont été conçues comme si la situation géopolitique était identique à celle qu’elle était à l’issue de la 2 ème Guerre mondiale et de celle de la guerre froide.

Or depuis ces époques la situation géopolitique a changé pour diverses raisons dont les principales sont :

- la disparition de la menace nucléaire que présentait l’URSS, fin de la guerre froide.

- les décolonisations principalement opérées dans les empires coloniaux français et britanniques, ces décolonisations ayant été en général mal faites puisque négligeant les ethnies, les races et les couleurs de peaux qui sont actuellement à l’origine de la plupart des conflits locaux.

- ces mauvaises décolonisations ont entrainé des mauvaises gouvernances dans les Etats issus des anciennes colonies.

- l’apparition de mouvements qualifiès de terroristes qui la plupart du temps sont les conséquences d’une décolonisation mal faite sur laquelle s’est gréffé un islamisme radical.

- l’apparion d’une piraterie engendrée par la pauvreté de certains pays littoraux.

 

Il apparaît donc que les Forces Armées conçues pour des conflits du type des dernières guerres mondiales ne conviennent plus et qu’il convient de les adapter aux nouvelles formes de conflits.

 

2- DES NOUVELLES FORMES DE CONFLITS

 

Ces nouvelles formes de conflits sont liés :

- aux luttes contre le terrorisme telles qu’elles ont été présentées dans la quatrième, la cinquième et la sixième parties des articles concernant les « perspectives pour les armées dans les quinze prochaines années ».

- aux luttes contre la piraterie telles qu’elles ont été présentées dans la septième et la huitème parties des articles concernant les « perspectives pour les armées dans les quinze prochaines années ».

 

3-INFLUENCES DES DIRECTIVES DU CONSEIL DE SECURITE SUR LA CONCEPTION DES FORCES ARMEES FRANCAISES

 

3-1 Dispositions générales

 

Conformement aux dispositions de la charte de Nations Unies le rôle principal du Conseil de Sécurité est de faire assurer par ses Membres « le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

 

Pour ce faire les Nations Unies disposent d’une armée temporaire, « les casques bleus », composée de militaires issus de différents pays membres, à ce sujet on doit noter que le fait de composer cette armée par des militaires issus de différents pays membres ne favorise pas la conduite efficace d’opérations de maintien de la paix.

 

Si pour des raisons propres ces différents pays membres soit trouvent des difficultés à faire collaborer opérationnellement leurs militaires soit ne peuvent prendre entièrement à leur charge propre une opération, une solution pourrait être trouvée en confiant à chaque pays et à tour de rôle la direction des opérations.

 

3-2 Situations actuelles

 

Dans les cas concernés par les présents articles, deux cas sont à considérer :

- le premier concerne la lutte contre la piraterie au large des côtes de Somalie pour laquelle a été concue l’opération « Atalante ».

Son Etat-Major stratégique et opératif est installé à Northwood ( UK) est composé de 120 personnes provenant des 27 pays européens.

Son bras armé est une force aéronavale (EU-NAVFOR ou Task Force 465), déployée au large de la Somalie avec un commndement tactique tournant et qui est actuellement dirigée un Amiral Français.

Cette force est chargée de prévenir les actes de piraterie, sécuriser le trafic commercial dans le Golfe d’Aden et de protèger les convois de Programme alimentaire mondial.

- le deuxième concerne la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée pour laquelle aucune opération analogue à Atalante n’a été conçue.

- le troisième concerne la lutte contre le terrorisme au Mali, opération placée sous la responsabilité du Conseil et de la Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et de la politique de sécurité. Dans lequel le contrôle politique et la direction stratégique sont assurés par le comité poltique et de sécurité de l’Union Européenne (COPS) et la mission militaire de l’Union Europénne sous la direction française.

 

3-3 Situation souhaitable

 

Comme dans les situations actuelles il apparaît que pour tenir compte des nombreux pays européens impliqués dans l’opération la direction stratégique est répartie entre ces pays alors que pour faire aux terroristes il aurait nécessité une direction unique.

Dans ce cas l’Union Européenne se comporte comme une « Union » alors qu’elle devrait se comporter comme « Une Nation ou un Etat ».

 

Incidemment l’on pourrait dire que les problèmes disparaitraient si au moment de la décolonisation l’ethnie touareg avait été constituée en « Etat sur le territoire actuellement occupé par cette ethnie dans le Nord du Mali, l’Azawad ». Autrement dit si l’on avait tenu compte des demandes de son mouvement national de libération.

 

A ce sujet on lira avec intérêt les réflexions d’Eddy Belhassine sur l’intervention française au Sahel de même on prendra connaissance avec inérêt de l’article intitulé « Au Mali, l’affrontement des volontés » par Philippe Leymarie dans le « Monde Diplomatique ».

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 18:43

Paris le 15/O4/2013

 

 

LES FORCES ARMEES ACTUELLES SONT-ELLES

 

ADAPTEES AUX

 

 FORMES D’OPERATIONS ENGENDREES PAR LE

 

TERRORISME ET LA PIRATERIE.

 

Première partie

 

 

NOTE à l’intention du lecteur du présent document

 

Les informations concernant les Forces Armées actuelles sont extraites de l’encyclopédie « Wikipedia » dont les données proviennent très probablement de

 

1- 1 DES FORCES ARMEES ACTUELLES

 

Les Forces armées françaises, sont la force militaire de la République françaisechargée de la défense du pays et de la protection des intérêts nationaux de la France. Elles sont composées de quatre grandes forces :

- La force terrestre : Armée de terre ;

- La force aérienne : Armée de l'air ;

- La force navale : Marine nationale ;

- La force intérieure : Gendarmerie nationale ;.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les forces armées françaises sont l'Armée française est (comme c'était le cas avant 1940) la plus grande force armée de l’Europe de l'ouest en termes d'effectifs. Elles disposaient d'un effectif en 2011 de 228 656 militaires. Elles constituent également la 3e puissance nucléaire mondiale, derrière la Russie et les USA

 

1-1-1 De l’Armée de terre

 

En 2012, le nombre de militaires d'active dans l’armée de terre est en dessous de100000 hommes, effectifs historiquement le plus bas depuis la création d'une armée permanente en France.

L'armée de terre est depuis 2009 organisée comme suit :

- Une chaîne fonctionnelle comprenant :l’état-major de l’armée de terre , cinq régions terre, un service de maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres, un service doctrine, et un service de gestion du personnel;

 - Une chaîne opérationnelle comprenant : le commandement des forces terrestres,cinq états-majors de force, huit brigades interarmes, une brigade franco-allemande,une brigade aéromobile, six brigades d’appui spécialisées.

 

1-1-2 De la Marine nationale

 

Forte de 54 600 hommes et femmes, la marine nationale dispose de 146 bâtimentspour un tonnage de 305 000 tonnes et de 162 aéronefs.

Elle est composée de quatre forces principales :

- la force d'action navale : 115 bâtiments et 12 000 personnes. ;

- Les forces sous-marines : 10 bâtiments et 3 300 personnes ;

- L'aviation navale: 147 aéronefs et 7 300 personnes ;

- Les fusiliers marins et commandos: 2 000 personnes réparties en 16 formations;

 

1-1-3 De l’Armée de l'air

 

L'armée de l'air est forte d'environ 44 600 militaires et dispose d'environ 874 aéronefs, dont 225 avions de combat, répartis sur 32 bases aériennes en métropole et 8 bases ou détachements outre-mer.

Elle est composée de 3 forces principales :

- la force aérienne stratégique (FAS) ;

- la force aérienne de combat (FAC) ;

- la force aérienne de projection (FAP).

 

1-1-4 De la Gendarmerie nationale

 

La gendarmerie nationale est une force armée rattachée à la fois au ministère de la Défense (emplois militaires, opex, formations, disciplines…) et au ministère de l'Intérieur (budget, missions de police…) depuis la loi du 3 août 2009. Cette loi place la direction générale de la gendarmerie nationale au ministère de l'Intérieur (avant au ministère de la Défense).

 

En dehors de la gendarmerie nationale il existe des gendarmeries spécialisées telles la gendarmerie maritime de 1 100 personnes et la gendarmerie de l’air.

 

1-1-5 Du Commandement

 

Selon l'article 15 de la Constitution, le président de la République est le « chef des armées ». À ce titre, il préside les conseils et comités de défense qui définissent la stratégie générale, les moyens des armées et leur emploi. En outre, il dispose directement de l'emploi de l'arme nucléaire stratégique : "Le chef d'état-major des armées… s'assure de l'exécution de l'ordre d'engagement donné par le Président de la République, chef des armées et président du conseil de défense".

À la tête des différentes armées et services communs se trouve un chef d'état-major (armée de terre, armée de l'air, marine nationale) ou un directeur général (gendarmerie nationale, service de santé des armées, service des essences des armées, direction générale de l'armement), responsables devant le ministre de la Défense de la préparation de leur armée ou servicde en vue de leur mise en œuvre.

La décision politique de leur mise en œuvre opérationnelle est du ressort du Gouvernement. Le commandement de toute opération militaire conduite par des éléments des forces armées est assuré par le chef d'état-major des armées (CEMA), qui dispose d'organismes interarmées.

 

1-2- DES FORCES ARMEES ACTUELLES, DOCTRINE ET MISSIONS

 

1-2-1 Les traités de défense de la France:

 

La France ,en dehors des pays membres de l'OTAN, les autres États ayant signé un traité de défense avec la France sont : le Cameroun, la République centrafricaine,Comores, la Côte d'IvoireDjibouti, les Émirats arabes unis, le Gabon, le Koweït, leQatar, le Sénégal et le Togo

 

1-2-2 Des Missions

 

Les forces armées ont pour missions de détenir et mettre en œuvre les armes de la France. Ceci, sur décision du Gouvernement, dans le but de :

- préserver les intérêts vitaux de la France (le maintien de l'intégrité du territoire national, le libre exercice de la souveraineté et la protection de sa population et de ses ressortissants) ;

- contribuer à la sécurité et à la défense de l'espace européen et méditerranéen ;

- contribuer aux actions en faveur de la paix et du droit international.

 

1-2-3 Cadre d'emploi

 

Le cadre d'emploi des forces armées recouvre :

- des opérations de soutien de la paix et du droit international sous mandat de l’ONU ;

- des interventions au sein d'une alliance ou d’une coalition multinationale, notamment au sein de l'OTAN ou de l'Union européenne ;

- des opérations dans un cadre national, par exemple dans le cadre des accords bilatéraux de défense.

 

1-2-4 Position internationale

 

La doctrine militaire française est fondée sur l'indépendance nationale, la dissuasion nucléaire et l'auto-suffisance militaire. La France est membre de l'OTAN, mais a quitté de 1966 à 2009 son organisation militaire intégrée. Récemment, elle a activement travaillé avec ses alliés à adapter ses forces (intérieurement et extérieurement) au nouvel environnement international dû à la fin de la guerre froide. Elle est aussi membre de l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

En dehors de l'OTAN, la France a activement participé à diverses opérations de maintien de la paix en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Balkans.

La France a pris des mesures majeures de restructuration de son armée pour la professionnaliser. L'armée française peut se permettre d'être plus petite mais elle doit être capable de se déployer plus rapidement en dehors de la France. Depuis la fin de la guerre froide, la France privilégie le contrôle et la non-prolifération des armes nucléaires. En 1992 la France a signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui est entré en vigueur en 1995 après une série de six derniers essais àMururoa. Elle a également signé, en 1996, le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Depuis, la France a créé un moratoire sur la production, l'export et l'utilisation des mines anti-personnel qu'elle souhaiterait faire interdire.

 

1-3- DES FORCES ARMEES ACTUELLES, FORMATS DES FORCES ARMEES

 

1-3-1 Forces projetables (modèle Livre blanc)

 

Armée de terre : l'armée de terre doit être capable de projeter, à 7 ou 8 000 kilomètres, 30 000 hommes en 48 heures.

Marine nationale : un groupe aéronaval et une force sous-marine

Armée de l'air : 70 avions de combat avec leur environnement et 2 bases aériennes projetables

- Des états-majors interarmées projetables

- L'ensemble des armées doit être capable de projeter à l'intérieur du territoire 10 000 hommes pour des missions de sécurité civile.

 

1-3-2 Déploiements récents

 

Intervention militaire de 2011 en LibyeOpération Harmattan

Insurrection malienne de 2012Opération Serval

 

1-3-2-1 Formats globaux de projection définis par le Livre blanc

 

Ce qui suit est le modèle théoriquement défini par le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008. Cependant il ne sera pas respecté et un nouveau livre blanc sur la Défense 2012 est à l'étude et devrait consister à définir:

- Pour l’Armée de terre : une force blindée, une force d'intervention blindée rapide, une force d'intervention dans l'urgence soit 130 600 militaires et civils mettant en œuvre 400 chars Leclerc, en plus de char légers, 630 véhicules blindés VBCI, 2350 autres blindés VBMR et 150 VBHM, 80 hélicoptères de combats (Tigres), 130 hélicoptères de manœuvres (EC-725 - Caracal), 131 AUF1 TA, 77 CAESARS, 84TRF1 de 155 mm et 44 lance-roquettes multiple.

- Pour la Marine nationale : une force de surface avec un porte-avions (un second sera peut-être construit ultérieurement), 60 avions de combats, une force amphibie, 18 frégates (de premier rang) et 4 bâtiments de commandement, une force sous-marine (10 sous-marins), 3 bâtiments de projection et commandement du type Mistral, une aviation de patrouille maritime ainsi que 44 000 militaires et 7500 civils. La flotte devait dépasser les 500 000 t (avec un second porte-avions et la force sous-marine, mais le projet du PA 2 est suspendu depuis 2009) ;

- Pour l’Armée de l'air : 300 avions de combats (Rafales et Mirage 2000-D), 4AWACS, 14 MRTT et 50 avions de transports CASA, (C-160 TransallC-130 Hercules, ils seront remplacés début 2013 par l'A400M) ainsi que 50 000 militaires et 7 000 civils ;

 

1-3-2-2 Soutiens interarmées

 

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 et le processus dit deRévision générale des politiques publiques (RGPP) ont conduit à mettre en place une nouvelle architecture de soutiens interarmées au niveau local, avec notamment, la constitution progressive de bases de défense. Les bases de défense expérimentales (BdDe), créées pour certaines dès le 1er janvier 2009, constituent l'échelon local de la chaîne interarmées des soutiens. Elles correspondent à une aire géographique au sein de laquelle se trouvent des groupements de soutien de bases de défense expérimentales (GSBdDe) et les formations ou organismes soutenus par les BdDe.

 

1-3-2-3 Du Personnel

 

Les forces armées françaises sont actuellement constituées de militaires professionnels, la conscription ayant été suspendue depuis 2001, ainsi que d'employés civils.

En 2007, elles comptaient 437000 personnes dont 355 000 militaires soumis au statut général des militaires (38000 officiers, 200000 sous-officiers, 92000 militaires du rang et 25000 volontaires)

En comparaison, en 1991 l'armée française comptait 300643 militaires de carrière, 241 716 appelés et 127 778 civils soit un total de 670 137 hommes répartis comme suit :

- Armée de terre : 318 080 hommes dont 106 814 d'active, 173 504 appelés ;

- Armée de l'air : 98 264 dont 57 418 d'active dont 35 443 appelés,

- Marine nationale : 72 425 dont 46 197 d'active dont 19 098 appelés,

- Gendarmerie nationale : 90 245 hommes dont 78 676 d'active, 10 602 appelés;

- Services communs : 91 123 hommes dont 11 538 militaires, 3 069 appelés et 76 516 civils.

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 18:18

Paris le 10 Avil 2013

 

 

 

EXTRAITS D’UN MAIL D’UN DES MEMBRES

 

DU « THINK TANK  UNE PENSEE NAVALE RENOVEE »

 

Dans le courant de Décembre 2012, un membre du « Think Tank » avait envoyé au groupe un article de la revue de la Défense nationale intitulé « Maritimisation : La France face à la nouvelle géopolitique des océans ». Naturellement cet article écrit par un général avait reçu un accueil très favorable de la part des membres du « Think Tank » pour la majorité d’entreux issus de la Marine Nationale et soit à la retraite soit toujours en activité. Pour ces derniers les voies pour exprimer leurs points de vue sont naturellement limités du fait de leur appartenance aux forces armées.

 

Dans le cadre du groupe de pensée ils peuvent cependant faire connaître aux autres membres leurs points de vue sur l’article de la RDN ainsi que sur le futur Livre blanc sur la Défense et la Sécurité. En particulier les réactions d’un membre sur ces sujets ont particulèrement impressionnés l’animateur du « Think Tank » qui anime également un « Blog » dans le même domaine.

 

Ainsi seront publiés dans ce blog les principaux extraits de la vision de ce membre toujours en activité de service.

 

« L’intéressant dans l’article de la RDN est qu’il a été rédigé par un non marin. Depuis le temps que la Marine sème des graines auprés des parlementaires, il est temps que ça pousse.

Ce rapport bienvenu des sénateurs était espéré en 2007, avant le précédent Livre blanc ! Mieux vaut tard que jamais, cela servira un peu cette fois-ci.

Mais il y a des quantités de facteurs qui vont influencer ou pas la commission du livre blanc.

Le discours du Mindef à Brest en septembre lors des universités d’été de la défense, très orienté « maritimité » a échaudé les autres armées qui ont vigoureusement préparé la riposte.

Parmi les autres parutions qui arrivent à point nommé, citons le livre de Notin sur la Libye, qui pourrait avoir été écrit par la Dicod tellement, en filigrane, c’est un plaidoyer pour l’efficacité de notre outil militaire.

Chacun prêchant dans son coin pour sa chapelle. Qu’en retiendra la  commission ?

 

Les ambitions politiques n’ayant pas évolué depuis la dernière fois, les menaces n’ayant guère changé mais les moyens financiers se réduisant, nous sommes devant une nouvelle quadrature du cercle.

On justfie le besoin de récrire le Livre blanc par un changement de contexte stratégique alors qu’on cherche surtout un prétexte pour justifier (sans douleur ?) une nouvelle loi de programmation militaire.

Une fois de plus, on ne fixera même pas le cadre et on évitera soigneusement de parler de ce qui nuit réellement chez nous à la sécurité et à la prospérité nationales (banlieues, fanatisme religieux, grand banditisme, économie parallèle, contournements divers de la loi….) et qui nécessite une réelle action interministérielle pour se consacrer quas-exclusivement à la défense militaire à l’extérieur (si on compte encore intervenir ; le cas du Mali est intéressant à suivre). Un livre blanc serait un meilleur titre même si l’élan globalisateur est louable afin de tenter d’impliquer toute une nation qui se considère en paix depuis longtemps (deux générations, c’est long) puisqu’on n’ose plus parler de guerre et qu’on n’a plus d’ennemis.

J’ignore ce qui va sortir de concret de ce LBDSN sinon un condensé de la dernière fois vaguement actualisé. Vivement la suite pour qu’on sache à quelle sauce nous serons mangés avant d’être obligés de produire un nouveau budget de transition en 2014, comme celui de 2013, qui nous mettra dans l’embarras en perpétuant des non-choix.

Il est donc bon qu’on parle de la mer, mais ne nous emballons pas car les conlusions de la LPM seront douloureuses pour tout le monde. »

 

 

MAIL ADRESSE AU THINK TANK LE 05/01/2013

 

Avec ses vœux ce membre a envoyé, et à propos de l’article de la RDN du Général Carmona, de très pertinents commentaires sur la position actuelle de la Marine dans l’interarmées.

Il fait d’abord remarquer que l’article est écrit par un général, probablement de l’Armée de Terre, et que cet article ,traitant de la “Maritimisation de la France”, indique que la France devrait réfléchir à adapter la Marine nationale ou “Armée de Mer” à cette nouvelle géopolitique. Comme conséquence ce général, n’étant pas de la partie, reste vague sur le format qui devrait en découler pour la Marine, simplement il recommande que la Marine ne soit pas la variable d’ajustements du Ministère de la Défense dans une période inévitable de restrictions de dépense, période probablement peu analysée au moment de la rédaction de l’article!

Ce membre fait ensuite référence au discours du Mindef à Brest en septembre que je n’ai pas trouvé sur le site, par contre j’ai trouvé celui prononcé le 23/10/2012 à l’inauguration du Salon Naval qui est très probablement de même nature. Le Ministre ne cache pas son attachement à la Marine et emploi pour la première fois le vocable de “Maritimité” qu’il lie à deux défis: un défi stratégique, un défi industriel. Cependant il récite les programmes actuels et futurs de la Marine. Que pouvait-il faire d’autre avec sa culture uniquement politique!

Dans ses commentaires ce membre indique avec justesse :

- on justifie le besoin de récrire le livre blanc par un changement de contexte stratégique alors que c’est un prétexte pour justifier une nouvelle loi de programmation militaire réduite,

- on évite de parler de ce qui nuit réellement chez nous à la sécurité tels que le fanatisme religieux et son corollaire le terrorisme, la piraterie etc...

Dans les articles du blog à paraître en Janvier, Février et Mars 2013, j’ai abordé ces sujets soit pour l’ensemble des Armées, soit pour l’Armée de Terre face au terrorisme soit pour la Marine face à la piraterie.
Cet article a été redigé au début de 2013 et c’est pourquoi il est souhaité « une Bonne année à tous les visiteurs du Blog »!

 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 18:07

Paris le 30 Mars 2013

 

 

 

PERSPECTIVES  POUR LES ARMÉES FRANCAISES

 

DANS  LES QUINZE PROCHAINES ANNEES

 

Huitème partie

 

DES DERIVES DE L’ARMEE DE L’AIR

 

DANS SA PARTICIPATION A

 

LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME

 

ET LA PIRATERIE MARITIME

 

 

L’Armée de Terre est chargée de la lutte contre le terrorime en métropole et dans les anciennes colonies aussi chaque fois qu’elle y aura à intervenir il appartiendra à l’Armée de l’Air de fournir les moyens d’appui opératonnel, de déplacement du personnel et du matériel.

 

A l’occasion de l’opération « Serval » il est apparu que le Général commandant la Défense Aérienne et les opérations aériennes était venu inspecter la force Epervier  constituan la composante « Air » des forces françaises participant à « Serval ».

 

Bien que Marin, le rédacteur de ce blog estime qu’une telle pratique ne peut amener que des troubles dans l’action militaire contre les terroristes.

Les actions aériennes menées contre ces derniers devraient faire partie des actions terrestres qui sont mises en action par les troupes terrestres. Un commandement séparé pour les opérations aériennes à été institués lors des grandes opérations de la dernière guerre mondiale puisqu’il y avait une stratégie concernant les trois théatres : Terre, Mer et Air.

 

De même concernant les drônes « Harfang » la raison de leur mise en ouvre par l’Armée de l’Air ne devrait pas être liée au fait qu’ils utilise le mileu aérien mais ils devraient être mis en œuvre par l’armée de terre puisqu’ils agissent au profit des opérations qu’elle mène.

 

A ce sujet l’impression laissée est que l’on veut utiliser les moyens miliaires les plus modernes pour lutter contre cette forme de terrorisme ménée par les « Djihhadistes » alors que dans le cas du Mali c’est un simple refus de domination de populations d’origine « berbère » par des populations noires d’Afrique.

 

Par contre il appartiendra toujours à l’Armée de l’Air de fournir les moyens de transports opérationnels aussi bien pour les unités de l’Armée de Terre que pour celles de la Marine.

 

 

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