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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 14:35

Paris le 15/05/2013

 

 

DE LA PARTICIPATION FRANCAISE A L’OTAN

 

 

Deuxième partie

 

Articles suivants exposant l’affaire

 

 

 

4- DU RAPPORT « VEDRINE »

 

Cet article, rédigé par  un Capitaine de Vaisseau à la retraite de la promo EN 56, a permis à cet officier de considérer que ce rapport rédigé par une personne de culture diplomatique pouvait apporter des contributions intéressantes aux articles rédigés pour la plupart par des Officiers de Marine soit ayant quitté l’activité depuis longtemps, soit encore en activité.

 

Dans son premier paragraphe l’auteur présente les recommandations du rapport et indique que ce document rappelle d’abord l’historique des relations de la France avec l’Alliance et plus particulièrement avec l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Cet historique est fait dans les quatre domaines suivants :

- de l’influence de ses membres dans l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord,

- des conséquences économiques et budgétaires pour ses membres,

- des effets diplomatiques,

- des effets sur l’Europe de la défense.

 

Il note que ces différentes recommandations sont précédées d’un état des lieux en 2012 et concernent  d’une part de l’Alliance elle-même, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et l’Europe de la Défense et d’autre part le partenariat avec le Royaume Uni et les ambigüités allemandes.

 

Dans son deuxième paragraphe l’auteur présente des éléments conclusifs, d’ailleurs difficiles à évaluer et dont les effets sont encore incertains au bout de trois ans. Ces effets peuvent être catalogués comme suit :

- une présence accrue,

- une certaine influence,

- un surcoût moins important que prévu,

- des occasions économiques ou industrielles liées à ce retour,

- des problèmes récurrents sur la stratégie de l’Alliance, son rôle et ses modes d’intervention.

 

Dans son troisième paragraphe le document dresse un état des lieux de l’Alliance, de l’OTAN et de l’Europe de la Défense. Dans cette partie du rapport l’auteur indique qu’elle mérite d’être lue dans sa totalité car elle contient des éléments lapidaires concernant l’Europe de la Défense qui peuvent se résumer comme suit : au total et mis à part quelques actions ou coopérations, le bilan est maigre.

En effet aucun pays d’Europe n’a rejoint la conception française d’une Europe de la défense, même redéfinie avec plus de réalisme et de pragmatisme.

 

Dans son quatrième paragraphe l’auteur présente des recommandations  pour continuer la constitution d’une Europe de la défense. En France elle doit être conçue de façon synthétique et menée ensuite en fonction des caractéristiques de l’Union européenne, de , l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et des coopérations possibles.

Dans son cinquième paragraphe l’auteur présente une certaine vision française pour l’avenir qui peut s’exprimer comme suit : dans tous les cas la France devra garder une capacité propre d’analyse et de prévision pour inspirer son action et sa politique au sein de l’Union, de l’Alliance et ceci avec les Européens.

 

5- DE L’OTAN ET DE L’EUROPE DE LA  DEFENSE : UNE AMBIGUITE FRANCAISE ?

 

Cet article, rédigé par un Capitaine de Corvette de la promo EN 95, présente des réflexions sur ces sujets.

 

Sa première réflexion est : « Pourquoi faut-il une organisation de défense européenne ? »

Dans cette réflexion l’auteur constate qu’avec l’Alliance atlantique et la construction européenne  -la France appartient au monde occidental qui a appris à gérer ses différents autrement que par la guerre.

Comme les menaces sont en effet extérieures au continent, il faut désormais raisonner sur ce thème. Si la France est bien protégée sur son flan « Est » par un glacis européen, elle l’est beaucoup moins sur son flan « Sud ». L’alliance atlantique permettant un certain équilibre dans tous les domaines avec les puissances voisines en particulier la puissance russe.

Les menaces venant du « Sud » sont de toute autre nature que les menaces dites conventionnelles : c’est le terrorisme sur la terre, c’est la piraterie sur la mer.

Si les nations occidentales ont été marquées ces cinquante dernières années par la prolifération nucléaire, elles seront dorénavant marquées par la prolifération des missiles balistiques pouvant délivrer les charges nucléaires.   

 

Sa deuxième  réflexion est : « On ne fait pas une alliance seul ! »

Face aux enjeux sécuritaires l’OTAN était déjà une réponse. N’arrivant pas à l’influencer pour mieux prendre en compte les intérêts de la France et de l’Europe, une certaine tendance s’était manifestée, en particulier en France, de sortir du commandement intégré.

Comme l’OTAN était l’instrument d’une alliance, il convenait d’abord d’examiner les positions des partenaires. D’un côté les Etats-Unis d’Amérique sont particulièrement attachés à l’alliance qui constitue pour eux une communauté d’intérêts et de valeurs de premier plan. Ensuite les autres Etats européens, dont on pourrait dire que pour minimiser leurs budgets militaires, font reposer leur sécurité sur l’OTAN et la puissance américaine. Cependant y  font exception la France et le Royaume Uni qui ont maintenu des budgets militaires.

 

Sa troisième réflexion est : « L’OTAN, fédérateur de coalitions »

L’auteur note que celle-ci se présente non pas comme une armée supplétive  de celle des Etats-Unis mais davantage comme une administration militaire travaillant au profit de l’Alliance atlantique, elle-même vue comme un club d’Etats partageant des valeurs communes.

 

Sa quatrième réflexion est : « L’Europe puissance ? » 

L’auteur présente la question fondamentale qui est de savoir si une Europe « puissance » peut exister et prendre le relais de la France en déclin relatif au XXI ème siècle ?

L’ambiguïté provient du fait que la France est à la fois promotrice de cette idée mais réticente à la voir naître car elle apporterait des limites à sa souveraineté.

Beaucoup  d’Européens pensant qu’il n’est nécessaire d’être une puissance militaire pour avoir une influence dans le monde, de cette divergence de vue sur la puissance naitra la difficulté à faire émerger une Europe-puissance.

 

6-CONCLUSIONS

 

On doit d’abord constater apparaît que le rédacteur en chef de la revue a placé le bon article en tête des sujets traités.

Le deuxième article est réponse aux préoccupations de la plupart des lecteurs de ce blog. Par contre le troisième article montre que son auteur croit toujours aux bienfaits de l’OTAN et la nécessité de son maintien.

Par contre les quatrième et cinquième articles, bien qu’intéressants pour connaître la vision des jeunes générations sur ces vieux sujets, n’apporte pas d’opinions arrêtées.

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